Textes et chansons : Roland Dubillard
Musiques : Isabelle Serrand, Michel Arbatz et Joël Cartigny

Chez Odile Zimmermann, le samedi 5 décembre à 20 heures, 45 rue Vauvenargues.
Réservation indispensable au 06 87 42 66 95. Voir le calendrier

Roland Dubillard est renommé pour ses fameux Diablogues, dont le but premier est de «  faire rire sans bêtise » et où la métaphysique côtoie l’humour de façon surprenante. Nous n’avons pas voulu nous priver de ces courts trésors à la construction délicate, avec leur façon de poser des questions sans jamais y répondre, ou alors comme un papillon se poserait sur une fleur. Mais mon père n’a jamais cessé d’écrire de la poésie et son œuvre théâtrale est d’une grande musicalité, car c’était lui-même un remarquable musicien. C’est à ces deux aspects moins connus de son œuvre que nous souhaitons rendre hommage avec ce spectacle. C’est toujours un défi de mêler la parole au chant, le théâtre à la poésie, l’humour à la gravité. Il ne faut pas craindre de passer d’une émotion à l’autre, d’être un peu bousculé. Mais c’est un défi très stimulant, car quand ça marche, ce genre de spectacle peut donner beaucoup de joie. C’est ce que nous souhaitons.

Isabelle Serrand

Pianiste accompagnatrice de chanteurs, jouant en duos et trios (avec violon et violoncelle), Isabelle Serrand s’intéresse à la fois au répertoire classique et à l’univers de la chanson, chanson de cabaret des années 30 à 60 (Brecht/Eisler/Weill, Prévert/Kosma), chansons poétiques dont elle est ici une des compositrices : elle a mis en musique de nombreux textes de Roland Dubillard, entre 1990 et 2010 ; elle a aussi écrit la musique de textes de chansons de Jean-Pierre Siméon, poète et dramaturge et directeur du Printemps des poètes. Elle a également écrit des musiques de films (longs-métrages de Anna Vovosava et Zusanna Zemanova, Prague) et a travaillé au théâtre (notamment avec Marcel Marceau pour sa dernière création « Chapeau-Melon »).
Informations complémentaires sur son site internet : www.isabelleserrand.com

Quelques extraits de presse des spectacles précédents :

Paternelle II, théâtre musical : Kléber-Méleau (Lausanne) Monologues ou « diablogues » alternant avec des chansons tissent un spectacle absolument épatant, à voir.Ce fut un délectable prélude au passage d’une année à l’autre que la première de Paternelle, au théâtre Kléber-Méleau, où, sur un plateau quasiment vide, n’étaient qu’une douzaine de chaises rouges et un piano, Ariane Dubillard et Simon Bakhouche accompagnés au piano ( et à la voix aussi) par Isabelle Serrand – laquelle signe également la plupart des morceaux chantés – ont rendu le plus bel hommage à Roland Dubillard. Jean-Louis Kuffer

Comme un bouchon, spectacle théâtral et musical : Théâtre du Lucernaire
Ariane défend depuis longtemps la poésie de son paternel et elle a bien raison : c’est drôle, noir, mélancolique, les musiques sont belles. On rêve, on est lavé de toute la méchanceté du monde, comme un enfant pur. Armelle Héliot

Les Zoizeaux, spectacle musical à la Péniche-opéra
Les Découvertes Diva 2009 se sont clôturées en beauté samedi dernier avec le spectacle Les Zoizeaux, conçu et créé par Ariane Dubillard et Isabelle Serrand à partir de textes inédits de Roland Dubillard.
En plus des textes inédits, Ariane Dubillard a travaillé avec la pianiste-compositrice Isabelle Serrand sur certains poèmes tirés des recueils « La boîte à outils » ou «  Je dirai que je suis tombé ».
Ce spectacle, très riche et intelligemment construit, a emporté le public dans un univers très poétique
avec des moments très drôles… Ariane Dubillard et Isabelle Serrand font vivre leur œuvre avec tant d’amour et d’émotion que nous avons été émerveillés par Les Zoizeaux… Stephany Kong

Le bal d Irene Nemirovski-affiche

LE BAL

La nouvelle se passe à Paris dans les années 1920. Monsieur et Madame Kampf se sont réfugiés en France peu avant la seconde guerre mondiale. On comprend qu‘ils sont devenus riches grâce à un récent coup financier, ce sont des « parvenus ». Ils possèdent un superbe hôtel de maître à Paris. Ils ont une fille, Antoinette, qui est éduquée par une jeune nurse anglaise, Miss Betty. La jeune fille qui a quatorze ans s‘entend mal avec sa mère. Elles sont souvent en opposition et sa mère ne semble se soucier que de sa nouvelle condition sociale et souhaite se faire une place au sein de la bourgeoisie parisienne. On sent que la mère a peu d‘affection pour sa fille et que celle-ci en souffre. Antoinette vient d’avoir quatorze ans ; elle rêve de participer au bal qu‘organisent ses parents, les Kampf, pour faire étalage de leur fortune récemment acquise. Mais sa mère, plus pressée de jouir enfin de cette opulence tant attendue que de faire entrer sa fille dans le monde, refuse de convier Antoinette au bal. Madame Kampf confie les invitations à poster à la jeune anglaise lors de sa promenade quotidienne avec Antoinette qui prend des cours de piano auprès de Melle Isabelle. C‘est une cousine de la famille et les Kampf l‘invitent pour se pavaner devant elle alors qu‘elle est pauvre. La gouvernante profite aussi de ce moment pour voir et embrasser son amoureux. Elle confie le courrier à poster à Antoinette afin de rester un peu plus longtemps avec le jeune homme. La tentation de vengeance est trop grande pour la jeune fille qui succombe… La vengeance d‘Antoinette, aussi terrible qu‘inattendue, tombera comme un couperet, révélant le vrai visage de chacun.
Auteur : Irène NEMIROVSKY
Adaptation : Virginie LEMOINE
Mise en Scène : Virginie LEMOINE et Marie CHEVALOT
Musiques : Jean-Samuel RACINE
Costumes : Christine CHAUVET
Lumières : Roberto CATENACCI
Décors : Grégoire LEMOINE
Intreprétation : Lucie BARRET, Brigitte FAURE, serge NOEL, Ariane DUBILLARD, Michel TAVERNIER et Pierre AZEMA